Les époques défilent, laissant des idées derrières elles,
Des âges d’or, des consécrations, des perfections
Ces mises en lumière sont poussiéreuses, mais éternelles
Elles n’attendent pour réapparaître, qu’un peu de révolution.
La lumière est un nouveau né fier et sans peur,
Qui ignore tout du silence qui l’attend
La lumière est une blessure invisible et sans douleur,
Qui vous fera disparaître soudainement
L’ombre est une feuille tombée à terre,
Attendant un souffle de vent pour un dernier voyage
L’ombre est une peluche d’un autre âge
Enfermée à tord, dans un placard sans lumière.
Le passé nous rattrape, le présent nous échappe, le futur nous dépasse
L’avenir est un égoïste qui ne laisse pas au bon, toute sa place
Demain se dessine dans la lumière, un éclair rapide et éphémère
Nous avons brisé nos derniers souvenirs, dans une tornade de colère.
Manifestement, Fabien, vous connaissez l’art de mettre du blanc sur le noir de vos vers, avec en filigrane tous ces contrastes qui forment au final un tableau d’ombres chinoises !
Amical salut
Ombres et lumières s’entremêlent ici avec beaucoup de raffinement entre passé, présent et futur… J’apprécie tout particulièrement le fond de ce poème et la position des quatrains, symétrique : sans lumière,point d’ombre et sans ombre, trop de lumière…
Amicalement
Poésie très réaliste! Le présent est un tourbillon, demain reste incertain, quant au passé….
Une poésie qui traduit ce que l’on ressent. Chaque mot nous parle.
Merci Marie ! J’apprécie chacun de vos mots 😉